1er Couplet :
Mon âme est morte et en ce monde ne se nourrit que de remords//
Un coeur inerte, à l'agonie, malméné dans ces remouds//
Harcelé par les relents d'une vie révolue où même l'espoir est à genoux//
Ou se rallient et se relaient toutes ces pensées que je remorque//
Est ce là tout ce qu'il me reste ? L'absence de ses sourires, ce doux parfum//
Je ne peux lutter contre ce berceau et son silence assassin//
L'effort est surhumain et ces clichés de mon passé sont des salves de chevrotine//
Des coups de surin dans le dos entichés d'une soudaine déprime//
Dans mes rares moments de repos, je me repaît du peu qu'il me reste//
Mais sans repit je me répéte que cette chienne de vie me déteste//
Elle m'a tout dérobé, de mes rêves à ma seule iddyle//
Je souhaite que tout s'efface, qu'on me déleste de ces souvenirs indélébiles//
Mais chaque pensée est une once de sel versée sur cette blessure à ciel ouvert//
Déja deux ans que j'y fais face et songe à stopper cette descente aux enfers//
Déja deux ans que je ressasse sans cesse, et lassé par ce vide béant//
Poussé par le désespoir, je baigne dans cette eau souillée par mon sang//
Dans un ultime sursaut de survie je pense à elle mais malgré ça j'ai peur//
Et dans un dernier soupir, des spasmes secouent mon corps et mon coeur//
Refrain:
Une pensée pour ceux que la vie a délaissé//
Le temps est assassin et ne laisse place qu'à l'amertume//
Une pensée pour ceux que la mort a enlacé//
L'absence des siens c'est malsain et déja mes yeux s'embrument//
Une pensée pour ceux que celle-ci a épargné//
La faucheuse a ses desseins et ne t'oubliera pas j'présume//
2eme Couplet :
Portrait d'une âme et d'un bonheur déchu malgré le jet de tout mon dévolu//
J'm'appelle Vivien, j'ai vingt sept ans: panorama d'la vie où j'évolue//
Dans ce vivier, les nids de serpent proliférent mais j'ai su les éviter//
Jusqu'à cet instant précis, six pieds au dessus terre je lévitais//
La tête dans les nuages, fourvoyé dans mon bonheur et ses vertus//
Je m'évertue à nier l'orage que même ma clairvoyance avait perçu//
Et dans l'aveuglement qui fait rage ne comprends pas qui est ce corps//
Etendue sur le parvis, j'aimerai croire que ma femme dort//
Je buvais la vie de tout mon saoule pour mieux m'ennivrer d'elle//
La mort m'a verbalisé, voilà ca qui arrive à faire le sourd quand elle te héle//
Elle m'a livré ce cadavre livide qui d'ici sept mois allait faire de moi un père//
Mais la vie est ingrate et rigide, se fout de tes émois et distribue des impairs//
Les yeux rivés sur son ventre, je songe à mon fils tué dans l'oeuf//
A peine promis à un futur, on lui confisque et fait de moi un veuf//
L'alcool fait des ravages quand on constate que le bonheur n'est qu'un mirage//
M'en témoigne ce bolide qui est arrivé sur le boulevard et l'a fauché dans le virage//
La boucle est bouclée, retour à l'envoyeur, tout a finit à cent à l'heure//
Et dans un dernier soupir, des spasmes secouent son corps et son coeur//
Refrain:
Une pensée pour ceux que la vie a délaissé//
Le temps est assassin et ne laisse place qu'à l'amertume//
Une pensée pour ceux que la mort a enlacé//
L'absence des siens c'est malsain et déja mes yeux s'embrument//
Une pensée pour ceux que celle-ci a épargné//
La faucheuse a ses desseins et ne t'oubliera pas j'présume//
3eme Couplet :
Je te regarde damer, te consoler en croyant vivre d'amour et d'eau fraîche//
Rien qu'un pion sur mon damier, sache que je sais ou tu créches//
Le moment est programmé, crois m'échapper mais je n'épargne personne//
Toujours à point nommé, et quand ton heure vient c'est ma cloche qui résonne//
Inutile de me raisonner, de raser les murs ou de scruter l'horizon//
Je suis sans appel et quand tu saisis le verdict, funèbre est ton oraison//
Dans l'ombre et les ténébres je guette, à l'affût de funestes destins//
Je suis la faucheuse, le moissonneur de vies, celui qu'on ne nomme point//
Je suis ce poing fatal qui s'abat sur l'homme, la femme et l'enfant//
Celui là même qui met fin au débat, et fait couler des litres de sang//
Je suis ce doigt qui appuie sur la détente, et ce qui détonne avec perte et fracas//
Je suis des tonnes de maux qui frappent ce monde et ton pire tracas//
Je suis ce traqueur qui souffle des vies comme des bougies d'anniversaire//
Ces catastrophes naturelles et ces yeux qui cachent des envies meurtriéres//
Je suis cette strophe cruelle qui ressemble à s'y méprendre à l'enfer//
Cette lame de rasoir acérée du premier couplet et ces pensées suicidaires//
Je suis ce chauffard meurtrier chauffé à la liqueur qui fait que ta femme meurt//
Je suis ce dernier soupir et ces spasmes qui secouent leurs corps et leurs coeurs//
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A défaut de connaître mon niveau en clash, vous pourrez peut être vous faire une idée (positive j'espére !) de mon niveau d'écriture. Il faut savoir que je l'ai pas mal travaillé ce texte. J'y suis revenu plusieurs fois, surtout pour les deux premiers couplets, le dernier m'ayant satisfait dés le premier jet.
Je ne voulais pas poster de texte avant parce que comme je l'ai déja dis, il y a trop de vautours. Mais faut pas se leurrer non plus je ne vais pas faire carriére dans le rap.... c'est juste histoire de m'amuser et de me défouler un peu.
Voilà, bonne lecture. Si quelque chose vous pose probléme demandez j'expliquerai.
Peace !!
