[Freestyle] Clemenza et Abe - L'mal de vivre [Juillet]

Vingt trois du quatre, quatre vingt huit, mise au monde d’un nouvel être
Je venais à peine de naître, en voyant ma réalité je voulais déjà une autre
Pourquoi crois-tu qu’on arrive au monde avec une corde autour du corps. ?
C’est immonde mais c’est pour te pendre avec si déjà l’existence t’écoeure
Né par césarienne, trop tard pour dire au gynéco arrête mec ça sert à rien
Je suis à la mauvaise époque comme une frappe aérienne au temps de César hein
Je suis recouvert de sang, comme si j’avais pris une balle en mon sein
Est-ce un signe, peut être nous préparer au destin et au coups qu’il assène
On m’éloigne de ma mère d’une main ferme, dans une couveuse on m’enferma
Putain c’est quoi cet enfer, on dirait une taule, et ici le hasard n’a rien à y faire
Les gens passent et me regardent, je veux crier ma peine mais j’en suis pas cap
J’me dis que plus tard ce sera plus mon cas, mais le temps nous apprend que l’indifférence
n’est pas qu’un encas, mais le plat principal le plus commandé dans le resto des tracas
Ma vue brouillée par un flot de larmes, je comprends que l’enfer n’est pas dans l’haut delà
Toucher au bonheur c’est pas d’la rigolade, j’en veux au putain de gène qui me modela
On naît tous en tant que soldat c’est affreux, certains sont promus d’autres envoyés au front
Effrontés devant la peine qu’ils affrontent, balancés sur terre comme la pierre d’une fronde



ta vie peut chavirer en peu de temps, pas un tsunami, il suffit d’une vague sur un étang
Et là on sombre tout espoir éteint, on abandonne et à coté de l’épave on attend
même les plus fort s'écroule, regarde le titanic, que faire quand l'rouleau est titanesque
la mer comme la vie elle est tyranique, carapace en titan pourtant l'flot j'suis pris avec



j'fais un bras d'fer avec le mal de vivre, et ça depuis quelques années
il m'a rendu amer, trop d'force, l'tableau d'ma vie: une fresque damnée
toujours l'même schéma, deux chemin, on fait rien, on attends tout de demain
encore c'cinéma, plus enclin à baisser les bras qu'à fuir l'four de ce train...
hanté par les regrets, laisse moi parler re-frè d'ces fantomes de l'illusion
la rage dans mon esprit ils ont parsemé, d'par ce fait elle a fait irruption
l'mal de vivre quand j'vois les miens, courageux même sans rien dans les mains
ici l'bonheur: l'convoi l'evince et t'es un homme quand tu convoites des eins
j'suis l'seul responsable d'ce déraillement si la vie n'a pas répondu à mes attentes
comme un portable dans un tunelle provoque des mésententes attirant les mets tentants
est c'qu't'entends? à la vie il a fauché tant d'prétendants, là ou s'étend l'sang...
il s'en vante tant, cause de promesses en écran d'vent, fragiles tel un écrin d'lin
la vie m'a pris par les reins, ptain! ça fait mal mec comme la vie d'ces fou armé
l'zèle d'son étreinte j'crains, gars elle m'a foutu maints pains, j'ai tout dammé
moi j'ai eu besoin d'dopage pour dévaler la pente alors qu'ma tête touchait les sommets
faisant chemin dommage roue écaltée, sur l'bord j'attend, l'bas téco j'arpente désormais



ta vie peut chavirer en peu de temps, pas un tsunami, il suffit d’une vague sur un étang
Et là on sombre tout espoir éteint, on abandonne et à coté de l’épave on attend
même les plus fort s'écroule, regarde le titanic, que faire quand l'rouleau est titanesque
la mer comme la vie elle est tyranique, carapace en titan pourtant l'flot j'suis pris avec